Après un premier opus très remarqué, Dead Rising 2 est de retour et avec lui, les morts-vivants sont plus que jamais décidés à se relever. Inspiré des films de zombies, ceux de Romero en tête, voici un jeu à l'action jubilatoire.
Dans Dead Rising 2, édité par Capcom, ce n'est pas la peine de chercher une quelconque explication aux affrontements. D'un côté il y a les zombies, dont la seule fonction est d'attaquer et en face, le héros, dirigé par le joueur.
Le premier épisode avait fortement marqué les esprits en raison du nombre d'adversaires présents : parfois près de 500. Dans Dead Rising 2, le moteur graphique Mental Mill fait des miracles et désormais, ce sont plus de 2 000 morts-vivants qui se promènent parfois en même temps à l'écran.
Dans Dead Rising 2, le joueur incarne Chuck Greene, un ancien champion de motocross qui essaie de sauver sa fille, disparue depuis que les morts-vivants se sont relevés. L'action ne se situe plus à Santa Cabeza, mais cette fois-ci à Fortune City, une sorte de Las Vegas imaginaire.
Comme le premier épisode, Dead Rising 2 est un immense défouloir. Le propos du jeu est de s'amuser en tuant le maximum de Zombies, adversaires parfaits puisqu'ils sont bêtes, plus lents que les humains vivants et parce qu'ils attaquent en groupe.
Dans le jeu de Capcom, tout est bon pour se défendre et le moindre objet, si possible le plus improbable (rame de canoë, fauteuil roulant, mixeur, etc.) donne lieu à des scènes d'une rare violence. Heureusement, celle-ci est tellement grand-guignolesque, que le jeu n'a rien de malsain.
Aussi excessif que les films de Zombies dont il s'inspire, Dead Rising 2 est un jeu à l'humour corrosif. Il n'y a rien à comprendre, rien à justifier. Le concept est de foncer dans le tas et de le faire de la façon la plus spectaculaire possible